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Des Mots et Débats

 

 

 

Seit dem 1. April 2012 wird mein Roman Les Saprophytes verkauft und ist auf der folgenden Webseite zu kaufen: www.jetsdencre.fr. Ich habe einige Exemplare, die Sie natürlich bei mir über das Kontaktformular bestellen können. Ich kann es Ihnen nur empfehlen.

 

 

Extrait du roman

Tchéta était convaincue dans tous les cas qu’Évelyne était hypocrite, mauvaise et égoïste, ne voulant que son bien à elle seule. Elle voulait voir par elle-même, de ses yeux, toucher les difficultés de ses propres mains, « si difficultés il y a », pensa-t-elle. Elle n’était pas la seule à croire que, même si c’était difficile ailleurs, c’était toujours mieux qu’ici. « Je sais que mon bonheur n’est pas ici, mais à Dubaï, là-bas, très loin. Je veux travailler. Je suis prête à tout. Maman m’a même dit que, s’il fallait vendre mon… » Sa réflexion s’était brusquement arrêtée. Un instant plus tard, elle la reprenait en abandonnant l’idée de « vendre son… ». Elle était obsédée par le départ, le voyage, le séjour à Dubaï, le travail, et surtout par l’idée de gagner de l’argent par n’importe quels moyens.

 

Lesung am 4. Juli 2012 an der Universität Lomé

 

Sélection Jets d'Encre

Tous les mois, nous mettons en avant un ouvrage qui nous a émus, détendus, fait sourire, appris... et nous partageons nos émotions avec vous…

En janvier 2013, plongez-vous dans l'histoire de Tchéta, une jeune Africaine partie de sa terre natale avec le rêve d’une vie meilleure.

Une intrigue profondément réaliste, écrite avec justesse et sans pathos, qui offre un tableau puissant des drames de l'immigration africaine...

 

Des Mots et Débats: Une émission de Telesud

 

 

Interview SudPlateau TV

http://www.sudplateau-tv.fr/2014/02/20/noel-kouagou-pour-les-saprophytes/

 

Nouvelle parution/Neue Erscheinung:

 

L'omerta du viol. Il était une fois une jeune fille au pays des phallocrates. 

 

 

Extrait du récit: 

        Après avoir passé une heure à peu près avec lui, je demandai à prendre congé de lui. Il me pria de rester encore quelques minutes avec lui, car il n’en avait pas encore assez de nos échanges et surtout, ma présence le détendait. Je restai encore une quinzaine de minutes et voulus enfin partir. J’avançai les raisons qui me pressaient : il se faisait tard et j’avais d’abord un rendez-vous au ministère de la Justice pour une affaire importante, après cette course je devais ensuite rentrer aider ma mère à faire la cuisine. Sans transition, il me répondit d’un air désinvolte que c’était hors de question. D’un ton condescendant, il me dit que je ne sortirais pas de cette chambre si je ne couchais pas avec lui. Cela n’était qu’une plaisanterie de mauvais goût, pensai-je dans un premier temps, car je ne me rappelle pas qu’il m’ait une fois signifié avoir des sentiments pour moi. D’ailleurs, nous étions familiers au point où je l’appelais affectueusement « grand frère ». Donc je ne pensais pas qu’une telle idée sinoque pouvait effleurer son esprit. À sa demande, je lui répondis d’une voix faiblarde et tremblante qu’il est inélégant, vraiment pas galant et surtout inopportun d’aborder le sujet de cette manière-là. Et par dessus tout, il ne devrait pas oser entreprendre un jeu dangereux qui pourrait lui causer beaucoup d’ennuis. Il me dit : « ne fais pas la gamine. » Brusquement, il haussa le ton et s’approcha de moi comme un fauve vorace qui, ayant traversé une période de flétrissement estival, affamé et assoiffé d’amour, se déchaîne sur la première femelle qui lui tombe entre les paluches. Il essaya de m’embrasser sur la bouche et je l’esquivai de justesse. Il avait une mauvaise haleine, semblable à celle d’un charognard. Je lui dis de faire attention, car son petit frère était là et ne lui permettrait pas cette bêtise. Il se leva et alla à fenêtre regarder par l’entrebâillement. Sans ambages, il me rassura qu’il n’y a personne dans les environs et que je n’avais pas le choix. Même si son frère était là, qu’il prendrait partie pour lui : « le lien de sang est plus fort que tout », me dit-il en ricanant.

       Je me levai et avançai vers la porte pour sortir. Pendant ce temps, il me suivait des yeux sans mot dire. Il savait que je n’irais pas loin. Effectivement, la porte était fermée à double tour et la clé absente du trou de la serrure. Je restai tétanisée, car je savais que son coup était prémédité et qu’il ne lâcherait pas prise. Je me retournai vers lui et le priai d’ouvrir la porte et surtout d’éviter que la situation ne s’envenimât. Mon corps tremblait fortement, on aurait cru que je me trouvais sur une île japonaise qui subissait un séisme et dont les secousses se répercutaient sur moi. Il haussa le ton et m’intima l’ordre de lui obéir. Sa voix qui, en temps normal, était souvent si suave et pétillante, se transforma en une voix dégoutante, en une voix de monstre. Je voulus me boucher les oreilles, mais il me manqua l’énergie nécessaire pour soulever mes bras jusqu’aux oreilles. Un vrai bourreau !

 

Hier zu kaufen/lien pour l'achat du livre :

https://www.amazon.de/lomerta-viol-était-jeune-phallocrates/dp/b07zwbmym8/ref=sr_1_1?__mk_de_de=%c3%85m%c3%85%c5%bd%c3%95%c3%91&keywords=lomerta+du+viol&qid=1575754319&sr=8-1

 

Visitez le blog de Carmen Toudonou:

https://lebloglitterairedecarmen.wordpress.com/2020/01/17/lu-pour-vous-lomerta-du-viol-de-noel-kouagou-proces-dune-societe-patriarcale-par-trop-machiste/